Hier trois heures de réunion sur un sujet bien précis : l'élaboration du PPRN de Charron.

Qu'a-t-on appris ? PAS GRAND CHOSE

Pourquoi ?

Parce que plusieurs membres d'associations de Charron et Esnandes n'ont eu de cesse de monopoliser la parole pendant plus de deux heures sur un seul et même sujet : LES DIGUES et principalement l'inexistence de la DIGUE NORD du bas bizet toujours pas construite depuis maintenant trois ans ainsi que le réhaussement de la DIGUE OUEST à revoir, alors même que dans deux jours une manifestation médiatisée avec blocage du pont du Brault est programmée à ce sujet...

Certes ces digues sont d'une extrême importance pour notre sauvegarde à tous, mais il n'en demeure pas moins que la réunion publique organisée par la Préfecture n'a pu atteindre son but :

- NOUS INFORMER AMPLEMENT DES CONSEQUENCES DE L'APPLICATION DU PPRN SUR LES BIENS IMMOBILIERS EXISTANTS SUIVANT LA ZONE DE RISQUES OU NOTRE BIEN EST SITUE

- NOUS INFORMER POUR LES BIENS CONCERNES SUR LES OBLIGATIONS DES TRAVAUX A REALISER LEUR NATURE LEUR DELAI ET LE FINANCEMENT DU COUT DE CES TRAVAUX.

La quasi totalité de la soirée n'a été qu'un sempiternel retour sur les manquements passés des uns et des autres qui nous ont conduit là où l'on sait.

Mme Abollivier Préfète de Charente Maritime n'était pourtant pas encore en place lors de Xynthia. Il est évident qu'elle souhaite elle même vivement que la digue soit réalisée rapidement et a tenté d'expliquer en vain que ce n'est pas elle qui peut anéantir les contraintes administratives incontournables, ni les recours qui pourraient être faits contre ces travaux par des associations de protection de la nature.

Bien que l'on nous ai expliqué que dans l'étude du PPRN était prise en compte la possibilité de rupture et de brèches dans les digues, il est regrettable que les multiples questions interpellations remarques constatations émises par un groupe qui tenait à s'approprier le débat se soient toujours limitées au même sujet qui n'était pas celui pour lequel nous étions venus.

Ce que j'ai retenu de cette réunion ?

- Si les études peuvent prévoir les aléas de risques sur les 100 prochaines années, elles ne peuvent prédire la durée des aléas administratifs contraignants en matière d'édification de protection.

- Que c'est toujours ceux qui prétendent de par leurs associations "nous défendre" qui s'approprient bruyamment la parole empêchant ou décourageant chacun de s'exprimer.

Quand aux conséquences du PPRN ?

- J'attendrai la parution de la cartographie de l'aléa submersion marine de la commune pour découvrir le niveau d'aléa de la zone où se trouve mon bien parmi les quatre définis, et j'en tirerai les conclusions en me rapportant aux préconisations qui en découlent.

Marge

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