Ce qu'il en est :

"Le générique n'est pas la copie conforme de la spécialité princeps", explique le rapport du Pr Charles Joël Menkès, rhumatologue et ancien membre de la Commission d'Autorisation de mise sur le marché (AMM), texte rendu public par l'Académie de médecine.

Il contient le même principe actif, mais les autres substances entrant dans sa composition (les excipients) peuvent être différents. Sa présentation peut-être aussi modifiée (comprimés remplacés par des gélules par exemple).

"Le changement d'excipient peut occasionner des réactions allergiques plus ou moins sévères", indique le rapport, tandis que les changements de présentation peuvent "désorienter" les malades âgés en traitement chronique.

Les académiciens ne s'opposent pas à l'utilisation des génériques, moins chers que les médicaments originaux, mais recommandent une série de mesures de prudence (suite de l'article ICI)

Ce qu'il en résulte :

L'Académie de médecine observe de son côté que l'essentiel des principes actifs qui concourent à la fabrication des médicaments est désormais produit en Inde et en Chine. Et explique : « La synthèse des matières actives est passée de trois ou quatre étapes à une vingtaine, avec externalisation des sites de production et intervention de sous-traitants. La qualité des produits devient plus difficile à assurer et impose aux autorités compétentes des efforts importants en termes d'inspection sur place. »(suite de l'article ICI)

Ce qui nous attend :

À partir de lundi 9 juillet, les patients qui refuseront la délivrance de médicaments génériques, en Charente-Maritime, ne bénéficieront pas du tiers payant et devront avancer les frais. Les assurés devront envoyer eux-mêmes leur feuille de maladie à leur Caisse d'assurance-maladie et seront remboursés dans un délai de trois à six semaines. Les bénéficiaires de la CMU, les personnes souffrant d'affections de longue durée ou en invalidité sont également concernés. Seuls les antiépileptiques, le subutex et le levothyrox ne rentrent pas dans ce dispositif. En cas d'allergies, le médecin peut également, exceptionnellement, déclarer le médicament prescrit « non substituable » (suite de l'article ICI)

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