Si l'on veut appliquer le principe de précaution extrême en pratiquant la politique bull-dozer présidentielle, autant raser la totalité des habitations construites sur le littoral en partant du haut de la Manche jusqu'à l'extrême pointe de la côte Méditerranéenne !

 

Mr Sarkosy venu en coup de vent et en saut de puce a décidé en toute ignorance de cause de passer un grand coup de bulldozer à Charron tout comme il passe le karcher ailleurs.

 

Peu lui importe la question des digues et contre-digues qui sont pourtant des éléments essentiels et déterminants pour la protection d'habitations implantées sur des terres gagnées sur la mer depuis des centaines d'années.

 

Peu importe l'absence de décisions administratives sur ce sujet depuis des années.

Ce qui s'est passé à Charron n'est pas comparable à ce qui s'est passé en Vendée mais le verdict présidentiel est pourtant le même.

 

Peu importe au Président que des gens qui veulent à tout prix rester dans leurs habitations en pratiquant si nécessaire des aménagements spécifiques puissent être au bord du suicide à l'idée d'être expulsés. 


Laissons donc partir seuls ceux qui ne veulent pas rester !

 

Peu importe au Président de savoir si notre commune a effectivement été informée à l'avance du risque important d'inondation et peu importe que la population n'ait pas été évacuée au cas où il y avait vraiment information sur le danger.

 

A aujourd'hui on s'apprête à nous déclarer des zones en couleurs on s'apprête à déplacer les petits pions que nous sommes sur l'échiquier des enjeux politiques juste pour l'exemple.

 

Demain nous paierons cher dans tous les sens du terme l'incompétence des uns et la bêtise des autres à ignorer les sages recommandations des anciens qui savaient eux que la mer existe et qu'elle peut à tout moment nous rendre visite.

Nous avons baissé la garde et avons été envahi.

 

 

Marge

 

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