Sud Ouest 05/02/2011
« On a trop construit sur le littoral et pas très bien »
Une étude préconise de construire différemment et dans l'arrière-pays.
(Extraits de l'article Sud Ouest 05/02/2011)

Outre des directeurs de services du ministère de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, cet atelier est animé par des urbanistes, des architectes, des économistes, des paysagistes, des géographes.


Après le passage de Xynthia qui a balayé nos côtes, leur mission est de réfléchir, en concertation avec les élus, à la façon dont il faut désormais aménager très durablement ce territoire. Le périmètre proposé, de Charron à Port-des-Barques, a été rapidement élargi, pour associer certaines communes de l'arrière-pays et les marais.


Au bord de l'eau, tout ce qui pouvait être loti l'a été. On ne peut aujourd'hui qu'améliorer ces constructions. Le littoral est saturé et, de toute façon, si on trouvait encore quelques mètres carrés, il faudrait prendre en compte le risque d'inondation. Il s'agit donc d'aménager ailleurs, dans les communes qui ne sont pas en bordure de mer.


Pour rester dans le registre Xynthia, cet atelier a aussi formulé des propositions pour agrémenter et exploiter les friches après démolition des maisons, notamment à Charron, Aytré et Port-des-Barques. Dans cette dernière commune, des jardins thématiques et des jardins familiaux sont en projet. Des promenades et des dégustations de produits de la mer pourraient être créées à Charron et à Aytré.

 

Depuis plusieurs mois que je lis les documents administratifs liés aux conséquences de Xynthia, il a été clairement déclaré et écrit que désormais un repli vers les terres deviendra la règle appliquée sur le littoral.

Il est très facile de comprendre qu'une fois les PPRI appliqués, bon nombre de maisons déjà existantes qui seront déclarées en zone à risques, seront vouées à ne plus être cédées dans le futur, afin de laisser une large zone libre entre la mer et les habitations en recul.

L'article de Sud Ouest de ce jour confirme mon sentiment.

Vous pouvez en lire l'intégralité ICI

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