LA DIGUE DU CUL...A CHARRON
Ce matin, j'ai fait le tour de mon village la mort dans l'âme dans des rues désertes.
Je voulais montrer à mon Héritier N°1 revenu au bercail le temps des vacances, le mal qu'avait fait la tempête, et le mal qu'avait fait la deuxième vague Sarkozy en envoyant un tiers de notre village aux chiottes.
Je vais vous choquer par mes propos, mais c'est pourtant bien le mot qui convient : aux chiottes.
Je ne vais tout de même pas accepter un tel tirage de chasse grossier de l'état, alors que lorsque je visionne le DVD tempête Xynthia de Jacques Barinet, je peux voir la mer déferler dans la station balnéaire de Chatelaillon qui échappe elle on ne sait pourquoi aux zones noires...et je ne parle même pas de l'ile de Ré.
Bref je vais tenter de rester calme et de vous expliquer qu'en prévision de nouvelles tempêtes, nous avons désormais des digues...en vase...toutes tassées...largement fendues au milieu et fendillées de partout...vraiment vraiment pas assez hautes...
Bref, la digue des mizottes sur laquelle je suis montée sans peine et en tongues mériterait le nom digne de DIGUE DU CUL comme dans la chanson.
Ce qui veut dire que nous avons, pour les Charronnais restants, une seconde chance de boire la tasse.
Et voilà pendant que Charron se reconstruit partout ailleurs sauf à Charron, qu'on continue à se foutre de notre gueule encore et encore avec cette digue ridicule qui ne manquera pas d'être emportée au premier gros coup de tempête.
Charron deviendra un jour un village les pieds dans l'eau mais il n'y aura plus de pieds à tremper dedans.
Marge ne décolère pas.