CHARRON EN ZONE NOIRE DOIT DEMANDER DES COMPTES A L'ETAT
L'ETAT VIENT DE REGLER LEURS COMPTES AUX CHARRONNAIS SINISTRES
L'ETAT NE LEUR RENDRA PAS DE COMPTE SUR LA SOMME DE SES PROPRES ERREURS
Les Charronnais sinistrés ont été condamnés. La première peine leur a été infligée dans la nuit du 28 Février par la tempête et la seconde par les décisions de la politique du bulldozer. On va détruire un grand nombre d'habitations plus ou moins sinistrées de Charron comme autant de preuves évidentes à faire disparaître rappelant les manquements et l'imprévoyance administrative.
L'administration, vous savez ce « machin anonyme » qui nous gouverne et où se perdent souvent les dossiers encombrants, oui cette administration où l'on se renvoie la patate chaude en cas de pépins, et le Président lui-même prendraient-ils tous le problème
à l'envers ?
Pourquoi a-t-elle accordé des permis de construire sur des zones inconstructibles ?
Y-a-t-il une seule de ces têtes pensantes administratives qui se soit demandée si la mer serait montée aussi haut aussi fort et aussi violemment si l'administration avait décidé de faire de vraies digues bien solides suffisamment élevées, dotées de contre-digues et d'évacuations pour protéger les habitations ?
Y-a-il une seule de ces têtes pensantes administratives qui se soit rendue compte qu'en l'absence de vraies protections du littoral notre village courait un risque majeur d'inondation par la mer la nuit de la tempête ?
Y-a-t-il une seule de ces têtes pensantes administratives qui se soit risquée à faire évacuer notre village afin de préserver des vies ? Non absolument aucune.
Alors je pense que si nous avions su que nous n'étions plus sérieusement protégés des assauts de la mer, que si nous avions su que nous risquions d'être submergés voir noyés, et que si nous avions eu un avis d'évacuation alors beaucoup d'entre nous et surtout les familles avec enfants seraient parties se mettre à l'abri ailleurs et sans aucun doute des vies auraient été sauvées...
Mais nous avons été très médiatiquement invités à rester bouclés chez nous à partir de 22 heures à attendre sagement sans le savoir de se faire piéger par la mer sans espoir de fuite.
L'administration défaillante sur toutes ces questions majeures peut donc aujourd'hui se permettre après avoir été totalement imprévoyante et incompétente de faire disparaître les preuves de cette incompétence.
Comment est-ce alors possible d'accepter d'elle qu'elle applique cette politique du bulldozer?
Marge